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Héritière du cinétisme, M. Fernandez le pratique avec délicatesse et incertitude. Familière des structures stables de l’architecture, elle les envahit en douceur, effleure d’un doute lumineux ses courbes et élans. En même temps elle tisse une autre structure, née de l’architecture, qui englobe le regard et le corps et le place dans une autre dimension. Un art à la fois léger et immatériel, mais qui déplace les centres de gravité, allège les murs et distend les grilles. Une révolution  subtile du regard, plus subversive qu’il n’y paraît.

Anne Louyot

 
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